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Saint-Benin-d'Azy (Saint-Mnin-d'Azy en nivernais) est une commune française, située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle porta le nom d'Azy-sur-Ixeure puis Azy-aux-Amognes.
Trois rivières ou ruisseaux arrosent la commune, l'Ixeure, le Barathon et le Rio. Au XIXe siècle, l'eau n'était pas abondante en Nivernais et les habitants possédaient des sources, citernes, puits creusés peu profond, à sec les étés chauds et devant aller chercher l'eau à plusieurs centaines de mètres.
Ce site gallo-romain, ancien lieu de passage des bouviers et des bûcherons, tire la première partie de son nom de saint Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne, bien connu à Dijon où sous l'empereur Marc Aurèle, un certain Térence lui fit infliger de bien mauvais traitements.
Dans les premiers siècles, les lieux comportent quatre paroisses : Mousseaux - Saint-Bénigme - Saint-Christophe - Saint-Étienne[]. C'est probablement au XIIIe siècle que la paroisse fut créée et reçut ce nom qui effaça jusqu'à la fin du XVe siècle le nom d'origine.
Azy proviendrait d'un général romain Azyus, qui commandait le camp retranché de la région.
Au XIIIe siècle, les sires d'Asnois firent construire la forteresse de Rongefer à Sauvry. De cette seigneurie dépendaient la plupart des fiefs de Montgoublin, Azy, Mousseaux, Segoule et Valotte (tous lieux situés dans la commune).
La terre d'Azy fut érigée en marquisat par lettres patentes du Roy Louis XV pour Louis-Henri de Las, frère de Jean-Baptiste-Bernard de Las, comte de Prye (Michel de Las, le fils de ce dernier, est dit en l'héritier de son père et de son oncle, sous la tutelle de sa mère Marie-Jeanne Du Bourg[]) ; il englobait la plupart des fiefs du territoire de Saint-Benin : Cherault, Trailles, Azy, Mousseaux et Valotte.
La population est de 1 257 habitants. Les habitants de Saint-Benin-d'Azy sont appelés les bénignois et les bénignoises. Saint-Benin-d'Azy appartient à la communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais.
Le nom des Amognes
est évoqué pour la première fois en février 706 par Fortunat, sous la dénomination « Pagus Amoniensis », dans « La vie de St-Germain, évêque de Paris ».
Au VIIé siècle, c'est juste une petite contrée du Nivernais qui comprend une partie des pagi de Nevers et d'Avallon, nous apprend le cartulaire de l'Yonne qui en 721 cite : "In pago Avalinse et Nivernense sive Ammonias" (Massé 1912).
Ensuite, Guy Coquille établit que "Les Amognes" désigne une des huit contrées de la province du Nivernais ; selon lui, ce nom, d'Amognes signifie « La terre aux moines », tandis qu'en latin « Alimonia » signifie "Nourriture" ; mais Massé n'est pas d'accord, qui lui préfère une origine qu'il fait remonter à "Amon", la divinité égyptienne la plus importante généralement associée au vent ou aux choses cachées... puis du qualificatif "amonias" ou "Ammonias" signifiant casas ou villas...
Peu importe d'ailleurs, ce nom est beau, sonne bien et nous a une connotation de terroir qui représente bien notre territoire.
Le patois local
est l'amognard, dérivé du morvandiau, et les traditions, issues à la fois de la Loire et du Morvan, sont encore très vivaces.
Région d'agriculture et d'élevage, le pays des Amognes, qui correspond approximativement aux cantons de Guérigny et Saint Benin d'Azy, recèle de nombreuses fermes aux allures caractéristiques du Nivernais.
Les grands domaines se composent de plusieurs bâtiments dont souvent une grange étable avec un porche avancé typique des constructions de la région.
Revenons à cette tour que j'évoquais au début de cet article
Voici un peu d'histoire....
Ancien moulin tour, dépourvu de ses ailes et aménagé en habitation. La cheminée empêcherait le toit de tourner.
Le Moulin de la Chaume Temponnelle est situé en bordure de la départementale 172, sur le domaine du même nom.
Cet ancien moulin tour est construit en moellon enduit, le haut de la tour est en pierre de taille calcaire jaune de la région.
Découvrez la spécialité gastronomique des Amognes
Cette recette typiquement amognarde, figure sur nombre d'ouvrages culinaires.
Il s'agit d'un jambon qui, une fois cuit et cuisiné selon cette recette, devient au saupiquet (une espèce de jambon à la crème).
Ingrédients :
- 2 tranches de jambon cru de ménage,
- 60 g de beurre,
- 6 échalotes hachées,
- 1 grand verre de vin blanc,
- Poivre,
- 2 cuillerées de vinaigre de vin.
Préparation :
1- Faire légèrement griller dans la poêle les tranches de jambon.
2- Réduire les échalotes hachées avec le vin blanc, le vinaigre, le poivre.
3- Passer.
4- Verser sur les tranches de jambon.
5- Dresser et servir chaud.
Son créateur est Marius Lhoste, traiteur de l'Hôtel du Centre à BourbonLancy ; ses talents de cuisinier avaient déjà été salués dans l'édition du Journal du Centre du 29 avril 1953 qui relatait l'introduction de son "Saupiquet" sur la table de l'Elysée.
Marius Lhoste appartenait à une famille de cuisiniers, puisque son père était déjà réputé à SaintBenind'Azy et que ses quatre frères ont fait le métier ; mais, après avoir roulé sa bosse dans les hôtels les plus réputés, il lui fut interdit sur avis médical de travailler dans les soussols (les cuisines étaient souvent en sous-sol à cette époque .
Merci de m'avoir lu