Milly-la-Forêt est une commune française située à 51 kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France.
Village gaulois dès 285 av. J-C, lieu de naissance de Saint Wulfram vers l’an 640, le domaine fut ensuite offert aux seigneurs méritants par les rois de France. Ruinée par les anglais au XIVe siècle, elle fut rebâtie et fortifiée par Louis Malet de Graville au XVe siècle, dotée d’une des plus importantes foires franciliennes. Centre agricole et commerçant, sur le passage de la route de Lyon jusqu’au XVIIIe siècle, elle perdit peu à peu de son intérêt à mesure que les axes routiers et ferroviaires s’en écartaient. Elle devint alors dès le milieu du XXe siècle un lieu de villégiature pour les parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. C’est aujourd’hui un pôle touristique important du département, la capitale des herbes aromatiques, à l’environnement préservé entre province et agglomération parisienne.
La commune est traversée en son centre par la rivière l’École qui entre sur le territoire par le sud-est en matérialisant la frontière avec Oncy-sur-École et remonte droit au nord. Elle se dédouble dans le bois situé derrière le château pour former une île et alimente les anciennes douves avec un bras mort.
Le terrain occupé par la commune s’étage entre soixante mètres au-dessus du niveau de la mer et cent trente-cinq mètres d’altitude. L’ensemble du centre-ville se trouve au point le plus bas, au niveau de la vallée relativement encaissée de la rivière, le terrain s’élève assez rapidement au nord-est avec la butte du « Monceau » et le début de la platière sablonneuse de Fontainebleau et du massif des « Trois-Pignons », l’altitude de cent trente mètres étant atteinte à seulement deux kilomètres à l’est du lit de la rivière. Il s’élève aussi rapidement à l’ouest sur la fin du plateau de Beauce séparant les vallées de l’École et de l’Essonne, l’altitude de cent mètres est atteinte seulement un kilomètre à l’ouest du lit de la rivière dans la forêt. Le village est ainsi installé au point le plus resserré de la vallée, elle s’élargit ensuite vers le nord. Le sous-sol milliacois est caractéristique du Gâtinais, constitué de sable blanc surmonté de calcaire et de blocs de grès érodés.
Le premier nom du domaine était Maurillac en gaulois devenu Maureliacum en latin. Le toponyme Milly est relativement courant, il se rapporte le plus souvent à la présence antique d’une villa rustica possédée à l’époque gallo-romaine par un certain Milius ou Emilius. Ici, le nom fut importé en 1080 par le chevalier Adam de Milly, originaire de Milly-en-Beauvaisis et premier seigneur du lieu. Mais une charte datant de 651 mentionnait déjà l’appellation Melliacus. Au XIVe siècle fut ajoutée la précision du lieu donnant Milly-en-Gâtinais sans que ce ne soit officialisé. Sur requête du conseil municipal et par décret du 6 février 1948, il fut remplacé par Milly-la-Forêt, alors considéré plus « touristique » et pour la différencier de son homonyme Milly en Normandie.
Pique-Nique
Au retour, découverte de la cressonnière de Moigny s/Ecole
Le Cresson
Cette plante est cultivée dans des bassins d'eau courante appelée des cressonnières. Elle n'est cultivée en France que depuis le milieu du XIXème siècle. La saison de culture et de récolte du cresson dure de septembre à mai.
La majorité du travail se fait à la main :
- le semis de graines germées s'effectue à la volée dans les fossés humides et sans eau courante, entre le 15 juillet et le 15 août.
- la coupe se réalise à la main à l'aide de raquettes ou dans les fossés début septembre. La coupe se pratique toutes les 3 à 6 semaines.
- début mai à fin juin, le cresson est arraché des fossés pour permettre leur nettoyage. Quelques fossés sont préservés pour permettre la montée en graine du cresson, graines qui seront conservées au sec pour un prochain semis.
Les Halles de Milly la Forêt