Situé sur un éperon montagneux le village de Mons, avec ses 814 m d’altitudes, est le plus élevé du Canton de Fayence.
Commune très vaste, approchant les 8000 hectares, le terroir monsois s’étage de l’altitude de 241 m (confluent Siagne – Siagnole) au 1714 m du mont Lachens (point culminant du Var).
Nous nous garons sur la grande place de Mons....ou nous avons un panorama à 360°....
Nous descendons en direction du carrefour pour retrouver le GR49....au passage, nous pouvons goûter aux mûres des platanes mûriers....rien à voir avec les mûres des bois....!!
Nous sommes arrivés au départ de notre rando.....
Le début du parcours est un peu difficile car très pentu et caillouteux... Le dénivelé est assez important....
Après 1 bonne heure de marche, le chemin s'élargit et nous commençons à avoir de belles vues sur la vallée et le village de Mons qui diminue au fur et à mesure de notre ascension....
Mons s'éloigne
Le temps passe....et nous nous apercevons que nous ne pourrons venir à bout de ce GR49.....nous décidons de poursuivre sur le chemin des moutons en espérant que nos efforts seraient récompensés....!!
Encore plus motivés, nous accélérons le pas.....et.....quelle joie.....nous arrivons au parkage des moutons...
Un peu plus haut....nous rencontrons la bergère et ses cinq patous.....et elle nous explique, que malgré ses cinq chiens...en une année, elle a perdu 300 moutons dévorés par les loups....!!
Contre le loup, les éleveurs des cantons de Comps, Aups et Fayence se protègent comme ils le peuvent. Et attendent - sans trop y croire - une régulation "sérieuse" des populations.
Quelques filets plantés dans les alpages du haut pays, des chiens Patou, sentinelles massives, en guise de remparts. S’ils retrouvaient de temps en temps une brebis égorgée, les bergers du haut Var ne criraient pas au loup. La dépouille était enterrée. La colère du moment ravalée.
Or en deux décennies, les meutes se sont agrandies et les comportements du prédateur ont évolué.Le loup se rapproche des fermes. Attaque en plein jour, sans craindre l’homme et tue à l’envie.Dans le Var, la préfecture a recensé cette année 252 attaques - principalement à Canjuers - entraînant la mort de 683 animaux.Contre 164 attaques pour 464 victimes en 2013. Les Alpes-Maritimes ne sont pas mieux loties.
Mais peut-être mieux protégées avec six tirs de prélèvement de loups ordonnés par le préfet.Contre trois dans le Var, autorisés jusqu’en novembre sur Canjuers. Un jeune loup a d’ailleurs été tué, le 24 septembre dernier, lors d’une battue aux sangliers sur la commune d’Aiguines.
À l’approche du retour des troupeaux, la situation est tendue dans les cantons de Comps, Aups et Fayence. Nous avons rencontré plusieurs éleveurs de cet arc Est et haut varois. Ces derniers nous ont fait part de leurs craintes. Pour eux, pas trente-six solutions : les loups doivent être régulés.
Source : Var Matin