Grand circuit de 150 Kms autour de la Montagne de Lure
La petite ville a pour devise, « Pus aut que les Aups » (« plus haut que les Alpes ») et, pour surnoms, la « Cité des quatre reines » ou encore la « Cité comtale ». Ses monuments principaux sont la cathédrale Notre-Dame du Bourguet (XIIIe et XVIIe siècles), le couvent des Cordeliers (XIIIe siècle) et la chapelle Notre-Dame de Provence datant de 1875 et située à l'ancien emplacement de la citadelle d'où la vue domine sur la Haute-Provence. Forcalquier a la particularité d'avoir «le ciel et l'air les plus purs de France, si ce n'est d'Europe». La commune possède les labels de station verte et de site remarquable du goût, ce dernier label s'appliquant au Pays de Forcalquier. Avec 4 649 Forcalquiérens, Forcalquier est la sixième ville du département en s'intercalant entre Oraison et Pierrevert et la 2179e ville au plan national.
La Citadelle
Le Carillon rythme l’année de musiques traditionnelles de Provence tous les dimanches à 11 h 30, et pour les principales fêtes.
C’est l’un des très rares carillons manuels de Provence pratiquant le jeu traditionnel « à coup de poing ».
Le village est situé au pied de la montagne de Lure, à 687 m d’altitude et à une dizaine de kilomètres au nord de Forcalquier.
Le point culminant de la commune est le signal de Lure (1827 m). Le sentier de grande randonnée GR 6 passe sur la commune.
La vipère d'Orsini est présente dans la commune.
Situé dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, la montagne de Lure est une longue crête qui domine les Baronnies, le pays de Forcalquier, le plateau d’Albion et la vallée du Jabron au sud de Sisteron. Cette situation particulière, à l’intersection entre les Alpes et la Provence, associée à une morphologie spécifique, permet une grande diversité de paysages et d’espèces d’un bout à l’autre de la chaîne. Le sommet, appelé signal de Lure, culmine à 1 826 mètres.
Haut-lieu de pâturage, la montagne de Lure est parsemée de construction en pierres sèches appelée bories. Simples abris de bergers ou véritables constructions de bergeries, la pierre sèche est l’emblême architecturale de la Haute-Provence.
L’abbaye Notre-Dame de Lure est une ancienne abbaye fondée au XIIe siècle et située dans la forêt de la montagne de Lure sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues, à 1 200 m d’altitude.
La légende rapporte que l'ermite saint Donat, vivant près de Peyruis, serait venu se retirer dans ce lieu particulièrement isolé et y fonder l’abbaye Notre-Dame de Lure au VIe siècle. Elle aurait été détruite au XIe, puis donnée à l’Abbaye Notre-Dame de Boscodon qui la refonde en 1166.
Plus probablement, elle a été fondée ex nihilo en 1165 par essaimage de l'abbaye de Boscodon, elle-même filiale de l'abbaye Notre-Dame-de-Chalais (l'abbaye-mère, près de Voreppe en Isère).
Ses abbés ont une haute réputation, ce qui permet à l’abbaye d’attirer de nombreux dons. Elle est rattachée au chapitre d’Avignon en 1318, ce qui aggrava la décadence déjà commencée. L’abbaye est sécularisée au début du XVe siècle.
L’église est abandonnée, et tombe en ruines au début du XVIIe siècle. Elle est reconstruite de 1637 à 1659.
Elle est aujourd'hui composée essentiellement de l'église abbatiale, vestige le mieux conservé de l'ouvrage initial. Le cloître et les bâtiments conventuels ont été détruits par les effets conjugués des ans, du climat et des hommes. Ne reste des communs de l'abbaye plus que deux salles voûtées. L'une d'entre elles constitue le sous-sol de l'ermitage actuel.
Une nouvelle campagne de restauration s'est ouverte en 1975 sous l'égide de l'association des Amis de ND de Lure qui a organisé pendant plus de trente ans sur le site un chantier de jeunes bénévoles sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques.
Devant l'église s'ouvre une esplanade, ornée de magnifiques tilleuls et d'un noyer plusieurs fois centenaires.
Située entre la Durance à 4 km au sud de Sisteron et les Hautes Baronnies, face à la montagne de Lure, longue de 35 km, la Vallée du Jabron est encore un lieu privilégié où sont conservées à l'écart des grands axes de circulation, les valeurs traditionnelles de la Haute Provence.