Située entre Reims (45 min) et Paris (1h00), proche de Compiègne, Senlis et Soissons, la région de Longpont offre une grande variété d’activités.
Longpont a été érigé en commune en 1792 seulement ; antérieurement à cette époque, c’était une abbaye avec un certain nombre d’habitants qui en dépendaient à divers titres, ou dont les moyens d’existence les rattachaient intimement à cet établissement. Sa population est à peu près stationnaire : elle était de 307 en 1881, de 313 en 1886 ; le recensement de 1897 accuse 300 habitants
Dès le temps de l’occupation romaine existait sur la lisière orientale de l’antique forêt de Retz un petit village du nom de Longpont, ainsi nommé sans doute parce qu’on y arrivait par une longue chaussée, percée de plusieurs arches formant une suite de ponts. Les armes de l’abbaye (d’azur à un pont d’argent à trois arches, maçonnées de sable sur des ondes au naturel) semblent confirmer cette étymologie. L’origine de ce village, à la physionomie toute gallo-romaine, est d’ailleurs fort obscure : les historiens, en l’absence de documents certains, ne peuvent nous fournie aucune donnée précise avant le XII° siècle sur cette localité, dans laquelle l’abbé Leboeuf a essayé sans succès de placer un des douze oppida du pays soissonnais.
L'Hôtel de l'Abbaye, hôtel-restaurant Logis, est situé près de l'Abbatiale de Longpont et à quelques pas de la forêt de Retz.
Se restaurer ou dormir à l'auberge
L'Hôtel de l'Abbaye vous accueille toute l'année.
Un établissement de charme où tradition et art de vivre se conjuguent au rythme des saisons axonaises.
Situé dans une large vallée bordant la forêt de Retz, le village de Longpont conserve les ruines d'une abbatiale gothique qui avait la taille des grandes cathédrales.
Passant la porte en ogive dans la façade vous pénétrez à l'intérieur des ruines de cette vaste Abbatiale du 12ème siècle. Vous découvrez la face intérieure du fronton haut de 40m, la rosace béante, des voûtes et les grands arbres dominant les socles des piliers jusqu'au fond du chœur.
La galerie du Cloître devient promenoir après le dîner et vos invités y trouveront facilement la porte qui ouvre sur la pièce la plus attachante, l'ancien " Chauffoir des Moines ".
Cette petite salle gothique est centrée sur une grande cheminée carrée avec quatre piliers supportant les voûtes autour du large foyer, selon un modèle unique en Europe. La flambée dans cette étonnante cheminée centrale servira de point de ralliement aux plus curieux. N'oubliez pas que c'était au 13ème siècle le seul endroit oû les moines pouvaient se réchauffer.
Les racines de la Maison de Montesquiou-Fezensac sont bien en Gascogne, et la branche aînée y est toujours implantée dans le Gers.
Déjà au temps de Louis XIII ceux de la branche d'Artagnan sont " montés " à Paris faute de ressources au pays, et plusieurs ont débuté dans le corps des mousquetaires du Roi.
L'un de ces Montesquiou d'Artagnan, comme ils s'appelaient jusqu' à la fin du 18ème siècle, est le grand-père maternel du héros de Dumas, il a effectivement servi Louis XIV sous ce nom.
Ainsi dès le 17ème siècle on trouvait des membres de la famille établis à demeure près de Paris. Sous Louis XVI le Marquis de Montesquiou s'était fait construire par l'architecte Ledoux un château à Maupertuis, près de Coulommiers, malheureusement détruit à la Révolution.
Le fils du Marquis de Montesquiou, n'ayant donc plus de demeure et venant chasser dans la région de Soissons, a découvert Longpont vide et disponible et l'a racheté en 1804, peu après le Concordat … sa postérité à la sixième génération a entamé le 3ème siècle de la famille de Montesquiou dans ces lieux.
Aujourd'hui, les Montesquiou continuent à entretenir ces lieux et à consolider fidèlement ces murs chargés d'histoire.
Publié le lundi 27 août 2012
Non le nom du héros d'Alexandre Dumas n'est pas un nom de légende. Artagnan est le nom d'un village de Gascogne où subsistent les ruines d'un château dont les Montesquiou furent propriétaires jusqu'en 1920. La seigneurie d'Artagnan était donc un des titres de la maison de Montesquiou dont une partie de la famille avait pris ce nom pour se distinguer de la branche aînée installée à Marsan, près d'Auch. Certains Montesquiou ont même été connus sous ce seul nom de d'Artagnan.
En 1608, Françoise de Montesquiou d'Artagnan épousa M. de Batz Castelmore. La carrière de l'un de leurs enfants, Charles, né en 1610, servit de modèle à Alexandre Dumas pour son héros des Trois Mousquetaires.
Avant de monter à Paris, le jeune Charles vint saluer son grand-père maternel Henry qui avait longtemps servi Louis XIII et dont le roi avait gardé le souvenir sous le seul nom de d'Artagnan. C'est pourquoi, lorsque le jeune Charles arriva à la cour, le roi lui donna le même nom que celui de son aïeul.
Le personnage de Dumas a donc bien existé. Capitaine des gardes de Louis XIV, il fut notamment chargé d'arrêter le surintendant Fouquet et de le conduire à la forteresse de Pignerol. D'autres de ses cousins, qui portaient effectivement le nom de Montesquiou d'Artagnan servaient également dans l'armée de Louis XIV. Le plus connu fut Pierre, le maréchal de Montesquiou qui décida de la victoire de Denain et mourut en 1725.
Le chevalier, héros de Dumas, eut deux fils, morts sans postérité ; il n'existe donc plus aucun descendant direct du mousquetaire.
Les Montesquiou portèrent le nom d'Artagnan jusqu'à la fin du XVIIIe siècle époque à laquelle ils reprirent le nom plus ancien de Fezensac. La distinction entre les branches s'effaça après la Révolution.
Ainsi, dès le XVIIe siècle on trouvait des membres de la famille établis à demeure près de Paris. Sous Louis XVI, le marquis de Montesquiou s'était fait construire un château à Maupertuis, près de Coulommiers, malheureusement détruit à la Révolution. Son fils n'ayant plus de demeure et venant chasser dans la région de Soissons, a découvert Longpont vide et disponible et l'a racheté en 1804, peu après le Concordat. Sa postérité à la sixième génération a entamé le troisième siècle de la famille dans ces lieux.
Le parc " à l'anglaise " aménagé dans la vallée a été dessiné au milieu du 19ème, dans le cadre où déjà les moines avaient des herbages et des pièces d'eau.
De grands arbres remplacent maintenant les contreforts de l'abbatiale ruinée pour mettre en valeur les pierres toujours debout.
Dans le village installé sur l’ancien domaine de l’abbaye, le seul vestige restauré est la porte fortifiée de l'abbaye datant du 15e siècle.
En passant sous la porte charretière qui enjambe une rue pavée on découvre un arc de décharge. L’étage à colombages est chapeauté de 4 tourelles à toit de pierre.
Rue des Tourelles.
Nous terminons la journée à Villers-Cotterêts après un bon repas pris au restaurant
Menu Mousquetaire
Foie gras aux accents ibériques
Mille feuilles nordiques aux intercalaires de pommes vertes
Salade de lapin aux herbes et vinaigrette de noisette en croustille de céleri
Bûchette de saumon cru et chèvre frais aux herbes et tomates confites
Traditionnel caquelon de six escargots au beurre d'ail
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Pavé de cabillaud en croûte de tapenade noire sauce porto
Fondant d'agneau sur carottes au cumin et son jus court
Noix de joue de porc braisée en aigre doux au miel
Croustillant de tête de veau aux herbes et graines de moutarde
Rosace de gambas et canard à l'orange
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Panaché de deux fromages selon l'arrivage
Nougat glacé maison et son coulis d'abricot
Café liégeois et son coulis café maison
Coupe glacée deux boules parfum au choix
Crème brûlée vanille
Construit vers 1530 par Philibert Delorme en tant que résidence de chasse pour François Ier, le château est terminé en 1556. Il a été remanié vers 1750.
Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1997.
Château Renaissance édifié par François Ier entre 1532 et 1540. En août 1539, François Ier y signe l'Ordonnance dite de Villers-Cotterêts qui instaure l'usage du français dans les actes officiels et jette les bases de l'état civil.