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Mes Balades en France
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L'Abbaye du Mont Saint-Michel

L'Abbaye du Mont Saint-Michel

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L’abbaye du Mont-Saint-Michel se trouve sur la commune française du Mont-Saint-Michel, en Normandie, dans le département de la Manche.

L'abbaye fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Le site figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au sein du mont Saint-Michel et de sa baie et est géré par le Centre des Monuments Nationaux.

 

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Fondation de l’abbaye bénédictine (966)

Le rapide développement des richesses de l’abbatiale Saint-Michel finit par constituer un sérieux obstacle au bon fonctionnement, et même à la vocation religieuse de l’abbatiale. Dotés des moyens de satisfaire leurs passions, les chanoines dépensèrent en plaisirs les richesses provenant de la piété des princes tandis que l’église restait déserte ou n’était fréquentée par des clercs légèrement rétribués. Les nobles du pays cherchèrent à obtenir les bénéfices de la riche abbaye pour mieux les dépenser dans les plaisirs de la table, du monde et de la chasse, où se passa désormais exclusivement leur existence.

Lorsque Richard Ier « Sans Peur », le fils de Guillaume Longue-Épée, lui succéda comme duc de Normandie, il tenta de résoudre le problème en faisant comparaître les chanoines devant lui pour leur reprocher l’oubli leurs débordements et leur rappeler le caractère saint de l’abbaye. Après s’être efforcé, en vain, de les ramener à la régularité de la vie religieuse, par les remontrances, les prières et les menaces, Richard prit la résolution, après approbation du pape Jean XIII et du roi Lothaire, de les remplacer par un monastère de bénédictins.

S’étant rendu à Avranches, suivi d’un nombreux cortège de prélats et de seigneurs et de trente religieux sortis des abbayes normandes environnantes de monastère de Saint-Wandrille, de Saint-Taurin-d’Évreux et de Jumièges, Richard expédia un des officiers de sa cour avec plusieurs soldats au Mont-Saint-Michel, pour notifier ses ordres aux chanoines : se soumettre aux austérités de la vie claustrale en prenant l’habit de saint Benoit, ou quitter le Mont. Seul un accepta, tandis que tous les autres abandonnèrent les lieux, laissant l’abbé Maynard Ier, qui venait de l’abbaye de Saint-Wandrille, y établir la règle bénédictine.


Entrée de l'Abbaye

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XIIe siècle 

Au XIIe siècle, les bénédictins du Mont-Saint-Michel auraient eu, selon quelques auteurs, une grande influence sur le développement intellectuel de l’Europe en traduisant Aristote directement du grec en latin, à l’époque où d’autres traductions se font à Tolède depuis l’arabe.

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XIIIe siècle 

En 1204, après la commise pour forfaiture, le roi de France Philippe-Auguste entreprit de s’emparer des fiefs continentaux du duc de Normandie Jean-sans-Terre. Ayant franchi, avec une armée, la frontière de Normandie pour exécuter cet arrêt, son allié, Guy de Thouars, duc de Bretagne, se jeta sur l’Avranchin à la tête d’une troupe de Bretons. Le Mont-Saint-Michel fut le premier point vers lequel se dirigèrent les efforts de Guy de Thouars. Impuissantes à protéger la ville, les palissades, furent emportées d’un choc, la ville fut saccagée et les Montois massacrés, sans considération d’âge ou de sexe, mais l’assaut breton vint se briser contre les fortifications du monastère : après de longs et inutiles efforts, Guy de Thouars, désespérant de se rendre maître d’une enceinte défendue avec désespoir, effectua sa retraite en livrant la ville au feu. Le sinistre se développa avec une telle violence que les flammes, s’élançant vers le sommet du mont, débordèrent sur l’abbaye, dont elles réduisirent presque tous les bâtiments en cendres. Seuls, les murs et les voûtes résistèrent et échappèrent à cet embrasement. Philippe-Auguste ressentit la plus vive douleur de ce désastre, et, voulant effacer les traces de ce malheur, il envoya à l’abbé Jordan une forte somme d’argent destinée à réparer ces ravages. Reconstruit dans le style architectural normand, avec tailloirs des chapiteaux circulaires, écoinçons en pierre de Caen, motifs végétaux, etc., le cloître de la Merveille est achevé en 1228.

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Les prisons de l’abbaye 

L’abbaye avait été, sous l’Ancien Régime, un lieu de détention pour plusieurs personnes incarcérées en vertu de différentes juridictions, mais les derniers bénédictins ayant quitté le Mont en 1791, sous la Révolution, celle-ci devient alors une prison où sont incarcérés, dès 1793, plus de 300 prêtres réfractaires. Après la détention de socialistes au Mont de Martin Bernard, Armand Barbès et Auguste Blanqui, divers intellectuels, dont Victor Hugo, dénoncent l’abbaye-prison qui sera fermée par décret impérial en 1863.

En 1794, un dispositif de télégraphe optique, le système de Chappe, est installé au sommet du clocher faisant ainsi du Mont-Saint-Michel un maillon de la ligne télégraphique Paris-Brest. En 1817, les nombreuses modifications effectuées par l’administration pénitentiaire entraînent l’écroulement de l’hôtellerie édifiée par Robert de Torigni.

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La salle des Chevaliers

 

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Le réfectoire

 

LE CLOITRE

Situé sur le côté nord du rocher, dominant le petit bois, le monastère gothique, plus connu sous le nom de Merveille, renferme six salles. Construit à partir de 1204 sur des fondations plus anciennes, il sera achevé en 1228.
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Accolé à l'église, au dernier étage de la Merveille, se trouve le cloître. Magnifique jardin suspendu entre ciel et mer, le cloître était le lieu de promenade des moines. C'est le seul endroit du Mont où l'on trouve de nombreuses et fines sculptures taillées dans la pierre de Caen. Une porte permet de communiquerdu cloître au Réfectoire. C'est dans le Réfectoire que les moines se retrouvaient à chaque repas. Là, selon la règle de Saint-Benoît, les moines mangeaient dans un silence absolu. Seule la voix du moine chargé de lire les Eva,giles s'entendait à l'heure des repas. Juste sous le Réfectoire se trouve la Salle des Hôtes. C'est dans cette salle qu'étaient accueillis les seigneurs et les rois. Il faut imaginer les décorations qui ont aujourd'hui disparue : tapisserie, vitraux, mobiliers et peintures, pour se rendre compte de l'éclat que devait prendre cette salle les jours de réceptions. Au même étage de la Merveille, se trouve la Salle des Chevaliers. Cette salle s'appellait autrefois le Scriptorium, les moines y passaient une grande partie de leur temps à copier et enluminer de précieux manuscrits. L'origine du nom Salle des Chevaliers remonte à la création de l'Ordre des Chevaliers de Saint-Michel par LouisXI. Ces chevaliers auraient dû se réunir annuellement dans cette salle, pourtant, il semble que cela ne soit jamais arrivé. Toujours dans la Merveille, sous la Salle des Chevaliers, se trouve le Cellier. Cette salle, sombre et fraîche servait de réserve. Une porte permet de passer du cellier à l'Aumônerie, dernière des six salles de la Merveille. C'est là qu'étaient reçus les pèlerins pauvres pour être nourris.
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Chœur gothique flamboyant de l'église abbatiale
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Pilier dans l'une des salles des logis.
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Jardin du cloître
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A l'avènement du christianisme dans la région, aux alentours du IVe siècle, le Mont Tombe est rattaché à lancien diocèse d'Avranches. Un premier oratoire, dédié au premier martyr chrétien, Saint-Étienne fut élevé à mi-hauteur du rocher, suivi dun second en l'honneur du premier martyr des Gaules, saint Symphorien, élevé au pied du rocher. Des ermites, approvisionnés par le curé d'Astériac, veillaient alors sur le site. Le Mont Saint-Michel quitta, en 710, son appellation de "Mont Tombe" pour prendre celui de Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer à la suite de lédification, par lévêque Saint Aubert d'Avranches, d'un oratoire dédié à l'archange saint Michel. Aubert aurait reçu, au cours de son sommeil, l'ordre de St Michel de faire ériger sur le Mont-Tombe un oratoire. L'archange aurait laissé la trace de son doigt sur le crâne de Aubert. Ce crâne repose dans la cathédrale d'Avranches et porte les traces d'un tel stigmate. Les restes de l' oratoire ont été retrouvés dans la chapelle Notre-Dame-Sous-Terre, c'est-à-dire sous la nef de l'abbatiale. Les pèlerinages sintensifiant, il fut alors décidé dagrandir labbaye en édifiant une nouvelle église abbatiale à la place des bâtiments abbatiaux qui furent transférés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre. La nouvelle église abbatiale comportait également trois cryptes, soit la chapelle des Trente-Cierges (au nord), la crypte du choeur (à lest) et la chapelle Saint-Martin (au sud) (1031-1047). L'abbé Ranulphe commence ensuite l'édification de la nef en 1060. En 1080, trois étages de bâtiments conventuels sont édifiés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre, comprenant la salle de l'Aquilon, servant d'aumônerie accueillant les pèlerins, le promenoir des moines et le dortoir. Le cellier et l'aumônerie de la future Merveille sont également entamés. Les nouvelles constructions recouvrent alors entièrement Notre-Dame-Sous-Terre qui demeure néanmoins utilisée pour le culte. Mal consolidées, trois travées occidentales de la nef s'écroulèrent sur les bâtiments conventuels, en 1103. L'abbé Roger II les fait reconstruire (1115-1125). En 1421, c'est au tour du choeur roman de s'écrouler. Il sera reconstruit en style gothique flamboyant entre 1446 et 1523.
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Le Scriptorium
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