La commune d'Arles se caractérise par son étendue puisqu'avec une superficie de 72 000 ha. elle est la plus
grande de France. Sa population se répartit entre l'agglomération centrale et onze villages dont le plus éloigné se situe à près de 40 km du centre-ville.
Son territoire englobe trois espaces naturels remarquables : les Alpilles au nord, la Camargue au sud
et la Crau à l'est. Il a été fortement marqué par la présence du Rhône qui traverse le centre-ville et dont le delta forme la Camargue.
Nous nous contenterons aujourd'hui, de visiter seulement le centre...
Nous nous dirigeons vers les Arènes...
L’amphithéâtre (couramment nommé les arènes)est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qui
nous soit permis d’admirer, quelque deux millénaires après son édification.
Son architecture est entièrement conçue en rapport avec sa vocation de lieu à grands spectacles, accueillant un nombreux public.
Dans leur élévation initiale, les gradins pouvaient recevoir environ 21 0000 spectateurs, dont les flux étaient savamment organisés par un réseau de portes, galeries et escaliers, sur plusieurs
étages.
Devenu dès le début du Moyen Âge une véritable ville close et fortifiée, l’édifice ne fut dégagé qu’au XIXe siècle.
Avec un grand axe de 136 mètres de longueur et un petit axe de 107 mètres, l'amphithéâtre d'Arles est légèrement plus grand que celui de Nîmes et
occupe le vingtième rang parmi ceux du monde romain. Il a une forme d’ellipse.
La façade comprend deux niveaux de soixante arcades en plein cintre, séparés par des piédroits massifs de section rectangulaire. Une ouverture plus
large souligne les extrémités des deux axes du monument. L'entrée principale ne se trouvait pas au nord comme aujourd'hui, mais du coté ouest où l'on voit les vestiges d'un escalier donnant sur
la ville.
Nous nous dirigeons maintenant vers le Théâtre Antique.
Le théâtre romain d’Arles mesure 102 m de diamètre. Ses 33 gradins, dont une grande partie a
aujourd’hui disparue, s’appuyaient sur une enceinte extérieure composée de trois étages d’arcades. Cet édifice pouvait accueillir 10'000 spectateurs.
Date : Fin du Ier siècle av. J.-C.
Nommé parfois théâtre romain.
Précédant d’un siècle son illustre voisin l’amphithéâtre, le théâtre romain d’Arles est aujourd’hui beaucoup moins bien conservé. Construit à la fin du Ier siècle avant J.-C., il date de la
première phase d’urbanisation de la colonie romaine fondée par César en 46 av. J.-C.. Edifié sur la colline de l’Hauture, il s’inscrit dans le quadrillage romain, sur le
décumanus
Nous continuons notre visite vers la Place de La République, et nous découvrons
L' Eglise Saint-Trophime
L’édifice est l’un des plus importants du domaine roman provençal. C'est par ailleurs une église à reliques sur la route de Compostelle. Un chœur gothique remplace
les absides romanes au XVe siècle.
Toujours sur la Place de la République L'Obélisque
La grande aiguille de
pierre, sorte de pivot de la place de la République, provient en fait du cirque romain et date de la fin de l’Antiquité.
Découvert au XIVe siècle, ce n’est qu’au XVIIe siècle, que l’obélisque renoue avec sa vocation de symbole solaire. Il fut transporté et installé, avec force difficultés, devant l’hôtel de ville
nouvellement édifié.
Agrémenté d’une fontaine et d’un bassin, il semble donner la mesure de l’harmonie scandée par l’ordonnance des façades aux styles si divers, qui bordent la place.
C’est aussi le meilleur point de vue pour embraser du regard, en un vaste panoramique, le site de la place de la République.
L'Hôtel de ville En plein cœur de la cité, symbole du pouvoir et témoin d’un siècle de magnificence, l’hôtel de ville clôt magistralement la perspective de la place de la
République.
Achevé en 1676, après maintes études et un chantier laborieux, il marque le triomphe de l’architecture classique, inspirée notamment par Jules Hardouin-Mansart, nommé la même année architecte
de Louis XIV.
L'intérieur de l'Hôtel de Ville
Nous descendons maintenant tout le boulevard des Lices, puis le Boulevards des Alyscamps. Une des nécropoles les plus célèbres d'Europe Les Alyscamps
Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de
l’Empire, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole.
L'allée des tombeaux...
Vers 1040 fut installé un prieuré sous le vocable de Saint-Honorat dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nécropole devint une étape obligée du
pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et les chansons de Gestes ne manquèrent pas d’y situer les combats de Charlemagne contre les Sarrasins, pour expliquer l’abondance des tombes. Dante
immortalisa ce lieu dans son poème « L’enfer ».
Nous remontons sur le boulevard des Lices, pour faire une pause..
Après une mûre et très longue réflexion...nous pensons qu'il vaut mieux accompagner ce café d'un dessert...
Nous rentrons en passant par la Place du Forum
La place du Forum est charmante avec
ses cafés multiples, et donne à voir une statue de Frédéric Mistral ainsi que 2 belles colonnes corinthiennes encastrées dans l'hôtel Nord-Pinus.
Arles est une ville magnifique, mais nous en avons vu qu'une infime partie...