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Mes Balades en France
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Limoges

Limoges

Limoges

Limoges est une commune en Nouvelle-Aquitaine située dans le Grand Sud-Ouest de la Francepréfecture du département de la Haute-Vienne, capitale de la province historique du Limousin, et chef-lieu de l'ancienne région administrative du même nom avant 2016.

Fondée ex nihilo vers l'an 10 avant notre ère par l'Empire romain comme nouvelle capitale pour les Lémovices, sous le nom d'AugustoritumNote 1, elle devient une des cités gallo-romaines les plus importantes à cette époque. Au déclin de l'Empire, au Moyen Âge, elle prend le nom du peuple gaulois qui a constitué sa région, le Limousin ; elle est une grande ville, fortement marquée par le rayonnement culturel de l’abbaye Saint-Martial, au sein du duché d'Aquitaine dont les ducs sont investis et couronnés dans cette ville. Dès le XIIe siècle, ses émaux sont exportés dans l'ensemble du monde chrétien. En 1768, la découverte d'un gisement de kaolin dans la région de Saint-Yrieix-la-Perche1 permet le développement de l'industrie de la porcelaine de Limoges qui fera sa renommée mondiale. Celle qui reste attachée à ses ostensions, fut pourtant parfois surnommée « la ville rouge » ou « la Rome du socialisme » du fait de sa tradition de vote à gauche et des événements ouvriers qu’elle connut du XIXe jusqu'au début du XXe siècle.

Ville d'art et d'histoire, Limoges, ne dispose d'aucun secteur sauvegardé. La politique municipale des années 1970 a conduit à des aménagements urbanistiques tels que la place de la République, l'insertion de bâtiments d'habitation modernes en plein centre historique et la disparition de sites archéologiques comme les thermes des jacobins détruits pour construire un parking souterrain). Laurent Touchart écrit que ces années "ont vu l’essentiel du quartier [de l'Abbessaille] être rasé dans une opération de rénovation-bulldozer caractéristique de l’époque et J.-P. Cavailhé d'ajouter que "sous la municipalité Longequeue, fidèle héritier de Betoulle, à une époque où pourtant le port du Naveix aurait pu être classé et où, selon certains témoins, il était en voie de l’être, il fut impitoyablement détruit"

                                                Cour du Temple

La cathédrale Saint-Etienne

 

Elle est située au cœur du vieux quartier de la Cité, contiguë aux jardins de l'Évêché avec ses terrasses surplombant la Vienne et son jardin botanique et jouxtant le musée des Beaux-Arts, ancien palais de l'évêché. C'est l'un des édifices les plus remarquables de la ville, avec la gare de Limoges-Bénédictins, et le seul monument religieux du Limousin qui soit construit en style gothique homogène malgré une édification qui s'échelonne du XIe au XIXe siècle.

L'édifice est classé au titre de monument historique français depuis 1862.

Limoges
Limoges
Limoges

La chapelle Saint-Aurélien, construite entre le XIVe et le XVIIe siècle, est un petit édifice situé au cœur du quartier de la boucherie, renfermant les reliques du second évêque de Limoges, Aurélien, saint patron de la corporation, — et de la confrérie —, des bouchers.

 

 

La ville présente de beaux hôtels particuliers, tels l’hôtel Estienne de la Rivière, construit en 1812 ; ou l’Hôtel Maledent de Savignac de Feytiat, édifié en 1639 sur des bases du XVe siècle et également inscrit à l'inventaire des monuments historiques.

l’hôtel Estienne de la Rivière

l’Hôtel Maledent de Savignac de Feytiat

La ville compte plusieurs places remarquables, telles que la place Denis-Dussoubs, circulaire et formée d'immeubles en brique rouge, ou la place Fontaine des Barres (XVIIe siècle), plus intime avec ses hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles. La cour du temple (XVIIe siècle) est bordée d'hôtels particuliers, aux façades à colombages, dont un à colonnade et à pans de bois, reliés entre eux par des galeries ouvertes à l'italienne et des escaliers de style Renaissance. Le pavage de certaines cours d'immeubles du centre ville présente la particularité propre aux villes porcelainières d'être réalisé en gazettes, briques réfractaires protégeant les pièces pendant leur cuisson dans les fours à porcelaine.

Parmi les quartiers historiques et pittoresques, le quartier de la Boucherie (Moyen Âge et XVIIe siècle) fut celui des bouchers de Limoges, dont la confrérie régissait toute l'activité de la rue et de la profession. En son cœur se trouve le magnifique joyaux que constitue la Chapelle Saint Aurélien appartenant à la Confrérie.

L'Abbessaille s'étend par d'étroites ruelles en pente entre la Vienne, la cathédrale, et le boulevard des Petits-Carmes qui longe la rivière. Ce quartier médiéval fut marqué par l'activité portuaire des Naveteaux (du Naveix, un lieu-dit voisin) et la présence de lavandières, mais également des radeaux de bois qui arrivaient par la rivière pour alimenter les nombreux fours à porcelaines de la ville. On peut d’ailleurs visiter un ancien en parfait état de conservation, celui des Casseaux.

 

Elle est située entre la rue du Temple et la rue du Consulat, au cœur du quartier historique du Château.

Parcs et jardins

Limoges, propose 44 m2 d'espaces verts par habitant, ce qui la place au premier rang des grandes villes vertes. Cette place doit être fortement nuancée, du fait de la superficie hors norme du territoire communal, qui s'étend sur un vaste espace de campagne périurbaine. La ville qui entre en campagne est dotée de nombreux parcs et jardins publics, qui occupent 2,4 % de sa superficie».

vue de la rivière au parc Victor-Thuillat
Le parc Victor-Thuillat

Le plus ancien est le jardin d'Orsay.

Créé par l'intendant Boucher d'Orsay au XVIIIe siècle, à l’ouest du centre-ville, sur les vestiges archéologiques de l’amphithéâtre romain d’Augustoritum, il couvre une superficie de 1,8 ha. Le jardin de l'Évêché,

construit à partir de 1777, est l'ancien parc d'agrément du palais épiscopal. Il regroupe, près du musée de l'Évêché, sur environ quatre hectares, un jardin botanique, un jardin à la française et un parc de jeux.

Le Champ de Juillet, situé au pied de la gare des Bénédictins, d'une superficie de 4 ha, est créé au XIXe siècle pour servir de terrain de manœuvre militaire. Doté d'un nom né d'une confusion entre Champ de Mars et la monarchie de Juillet, il est orné de nombreuses statues. Cet espace, qui accueillait autrefois la Foire-Exposition, est le lieu de la grande fête foraine d’hiver, laquelle se tenait précédemment dans le jardin d’Orsay.

Le parc Victor-Thuillat, du nom d'un conseiller municipal, est l'ancien jardin d'agrément du manoir de la Grange-Garat, devenu public dans les années 1960. D'une superficie de 3,7 ha, situé dans un quartier ouvrier au nord-ouest du centre ville, il offre une rivière anglaise, une collection de plantes vivaces, des parterres fleuris ainsi que des arbres remarquables classés.

Le square des Émailleurs, récemment rénové, la place François Roosevelt, espace vert sur dalles, et le jardin du musée national Adrien Dubouché 

font également partie des espaces verts de la ville.

D'autres espaces verts, plus récents, sont issus de l'expansion de la ville dans la seconde moitié du XXe siècle. C'est le cas du parc de l’Aurence, qui s'étale sur près de 40 ha entre Couzeix et Limoges. Établi dans la vallée de l’Aurence, il borde la ZUP de l’Aurence et les quartiers de Corgnac, Beaublanc et du Vigenal.

Le parc de l'Auzette (seize hectares sur le territoire de Limoges), partant des communes de Panazol et Feytiat, constitue une coulée verte naturelle, trait d’union entre la campagne limousine et le quartier historique des Ponts. Les bords de Vienne constituent deux bandes de verdure, agrémentées de jeux et de structures sportives de Panazol à Condat-sur-Vienne, sur la rive gauche, et de l'autoroute à la nouvelle voie de liaison sud sur la rive droite. La roseraie du Mas-Jambost, route de Saint-Junien, abrite plus de 200 variétés de roses. Le bois de la Bastide (plus de 90 ha), situé entre la zone industrielle Nord et Beaubreuil, issu de la forêt qui entourait le château de la Bastide, est traversé d'un parcours de santé.

Les jardins de l’Évêché, depuis 1943, l'allée de hêtres du château de la Bastide et ses abords, depuis 1945, les jardins de l’évêché et leur extension, les jardins de l’Abbessaille, depuis 1976, sont des sites inscrits. Par ailleurs, 360 arbres de la commune ont été classés, depuis le plan d'occupation des sols de 1995, comme arbres remarquables.

Limoges compte également de nombreux jardins privés, dont certains sont régulièrement ou occasionnellement ouverts au public, tels le jardin du Poudrier,

sur le site d'une demeure du XVIIIe siècle, et le parc des Essarts, dans le site inscrit de la vallée de la Mazelle, près de Beaune-les-Mines.

Vie culturelle

Limoges abrite plusieurs musées, dont les principaux sont le musée national Adrien-Dubouché, qui abrite plusieurs collections de porcelaine, de faïence, de grès, de verre et de poterie et le musée des Beaux-Arts de Limoges - palais de l'Évêché qui accueille environ 70 000 visiteurs par an et abrite entre autres collections des tableaux du peintre d’origine limougeaude Auguste Renoir ainsi que l'une des plus importantes collections d’émaux du monde

Le Fonds régional d'art contemporain (FRAC Limousin), installé dans la galerie des Coopérateurs, ancien entrepôt industriel, possède plus de 1 200 œuvres et présente des expositions tout au long de l'année

 

Le réseau des bibliothèques municipales de Limoges, qui comprend cinq bibliothèques de quartier, bénéficie d'un site de tout premier plan en centre-ville avec la bibliothèque francophone multimédia de Limoges, structure labellisée « Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale » par le ministère de la Culture. Limoges est, avec Lille et Nice, l'une des rares villes françaises de plus de 100 000 habitants où l’inscription et le prêt sont gratuits pour l'utilisateur car intégralement financés par le contribuable au titre des impôts locaux. Depuis le changement de majorité municipale, cette gratuité est limitée aux résidents de la ville de Limoges ; pour les autres une cotisation de 25  par an a été instituée

Limoges possède cinq centres culturels municipaux, et plusieurs théâtres indépendants dont le théâtre de l'Union-Centre dramatique national, le théâtre Jules-Noriac, le théâtre Expression7, le théâtre de la Passerelle.

L'opéra de Limoges, membre de la Réunion des Opéras de France, propose chaque année une saison d'ouvrages lyriques (opéras, opéras-comiques, opérettes), de ballets, de concerts symphoniques ou de musique de chambre ainsi que des récitals de chant lyrique.

L’ouverture du Zénith Limoges Métropole en mars 2007 (Son armature est en douglas du Limousin, recouverte d'une enveloppe de polycarbonate1 qui devient transparent lorsqu'il s'illumine.), réalisé par l'architecte Bernard Tschumi, dote la ville d'une nouvelle salle de spectacle d'une capacité est de 6 000 places. Elle accueille la quasi-totalité des manifestations importantes, des spectacles et des grands concerts.

Limoges, qui compte au milieu du XXe siècle plusieurs salles de cinéma (Omnia, Olympia, Vox, Star, Colisée, Rex, Les Écrans…), dispose aujourd'hui de deux multiplexes cinématographiques : Grand Écran Centre, de quatorze salles pour 2 450 fauteuils, situé place Denis Dussoubs et Grand Écran Ester (quatorze salles - 2 000 fauteuils) en périphérie urbaine. Ces deux multiplexes appartiennent au groupe familial limougeaud « Grand Écran » qui possède et exploite également le Lido, un miniplexe d'art et essai de trois salles et 660 fauteuils, dans le quartier de la gare des Bénédictins.

 

Santé

Le centre hospitalier régional universitaire de Limoges est un établissement hospitalier universitaire crée en 1974. Le premier hôpital universitaire de la ville a été inauguré en 1976 par Jacques Chirac, alors premier ministre, et Simone Veil, ministre de la Santé. Avec un effectif de 6 965 employés en 2010, il assure trois missions de service public : les soins, la recherche et l'innovation, et l'enseignement.

Le Centre hospitalier spécialisé Esquirol, qui emploie plus de 1 400 agents sur de multiples sites, dont l’hôpital Esquirol qui concentre les services administratifs, prend en charge les patients atteints de troubles psychiques, à tout âge de la vie. Il reçoit également des patients traumatisés crâniens, des patients présentant des conduites addictives (alcoolisme, toxicomanie) ainsi que des personnes âgées présentant des troubles du comportement

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Limoges est le lieu de festivals, ayant pour thème de différents aspects des arts et de la culture, et dont le festival des francophonies en Limousin, festival international des théâtres francophones. Organisé depuis 1984, il se déroule tous les ans de fin septembre à début octobre. Il met à l’honneur la diversité des échanges culturels de l’espace francophone entre le Nord et le Sud à travers des concerts, des tables rondes, de la danse, de la musique, du théâtre, du cinéma et arts visuels, des lectures-rencontres et des films-débats.

Durant ces ostensions, les limousins célèbrent leurs saints, au premier rang desquels saint Martial. Elles donnent aujourd'hui lieu à d'importantes festivités et manifestations populaires. Si la pratique remonte à l’an 994, les ostensions sont organisées tous les sept ans depuis le XVIe siècle. Les dernières ont eu lieu les 18 et 19 avril 2009.

La Frairie des Petits Ventres rassemble, depuis 1973, chaque 3e vendredi d’octobre des milliers de Limougeauds dans la rue médiévale de la Boucherie et autour de diverses spécialités culinaires : triperies, rognons blancs, boudins aux châtaignes, cidre, vin rosé de Verneuil-sur-Vienne

La Frairie des petits ventres a été créée en 1973, par l'association Renaissance du Vieux Limoges, fondée la même année, avec la Confrérie Saint-Aurélien, créée en 1315 et regroupant des bouchers et l'école de musique l'Eicola dau Barbiche. Cette manifestation avait pour but d'empêcher un projet de destruction suivie d'une reconstruction du quartier médiéval de la Boucherie à Limoges. La foule présente lors de cette première édition, 5 000 à 10 000 « électeurs », permit de convaincre le maire de l'époque, Louis Longequeue, d'abandonner ce projet.

 

La gare Limoges-Bénédictins : la fierté des limougeauds

C’est incontestablement le bâtiment emblématique de la ville et les limougeauds en sont fiers ! Régulièrement citée dans les classements des plus belles gares de France, d’Europe et même du monde, la gare Limoges-Bénédictins est aussi le décor de films ou de publicités.

Imposante est le mot qui vient à l'esprit ! Construit d'après les plans de Roger Gonthier, sur les terres d'un ancien couvent bénédictin, l'édifice fait la fierté des Limougeauds. Depuis 1929, l'immense coupole de 31 mètres de haut et son campanile attenant, qui s'élève à 61 mètres au dessus du sol, veillent sur la ville, coiffés de leur chapeau de cuivre. Pénétrez dans le grand hall et levez les yeux : outre de magnifiques sculptures allégoriques d'Henri Varenne, les vitraux art-déco de Francis Chigot prennent ici toute leur lumineuse valeur.

 

Une petite vidéo de Limoges