Petite cité maritime du littoral vendéen, Saint Gilles Croix de Vie est la croisée du passé et de la modernité. Séparée par l’embouchure du fleuve la Vie et de son affluent le Jaunay et protégée par une anse naturelle, cette ville de caractère vous charmera par son authenticité, son art de vivre, ses vieux quartiers, ses marchés et ses villas coquettes. Il existe deux ports à Saint Gilles Croix de Vie: un de plaisance avec à quai d’élégants bateaux à voiles et un port de pêche, avec ses bateaux colorés, réputés pour la pêche des fameuses sardines, emblème de la ville.
Un peu d'histoire
Saint Gilles Croix de Vie, une double identité
Par la réunion de deux communes se trouvant sur chaque rive de la Vie, la ville est officialisée comme Saint Gille Croix de Vie en 1967. La fusion des deux communes, farouches rivales pendant longtemps, sera longue et difficile.
Dès la Révolution française la réunion est envisagée mais elle sera refusée par deux fois par Croix de Vie. En 1895, à l’occasion de la construction d’un hôpital commun, le projet est de nouveau d’actualité mais de nouveau écarté à cause des querelles à propos de la gare ferroviaire. Puis en 1920, proposé par un syndicaliste, voyant la fusion comme un atout, celle-ci est de nouveau écartée cette fois par Saint Gilles ; enfin en 1965 les deux municipalités se remettent autour de la table des négociations pour finalement arriver à la création de Saint Gilles Croix de vie en 1967.
Saint Gilles Croix de Vie marquée par son histoire
Sur la rive gauche se trouvait Saint Gilles sur Vie, Sidunum dans l’Antiquité. C’est alors une colonie phocéenne tournée vers la mer. Sidunum est le port le plus ancien de la côte atlantique.
Au IXe siècle, des moines bénédictins s’installent dans la cité et bâtissent un prieuré et une église fortifiée. Au moyen âge, la ville s’organise autour d’une grande rue aujourd’hui dénommée le rue Torterue et de son port qui est d’une grande importance puisqu’il pouvait accueillir des navires d’une capacité de 100 tonneaux. Rattaché à la rivière la Vie, le port se développe encore au XVIIIe siècle par le transport des denrées avec la région du Bas-Poitou.
Quant à la rive droite, c’était Croix de Vie dont l’apparition est beaucoup plus tardive. En effet, c’est au XVIe siècle que naît ce village de pêcheurs quand le Sieur de Montausier donne des terrains aux marins afin de construire leurs maisons au lieu dit « La petite île ». Mais c’est à partir de 1610 que Croix de Vie connut un bel essor grâce à Marie de Beaucaire, baronne de Riez, qui fit construire le grand môle (on peut encore voir la rue du grand môle aujourd’hui) et aménagea la baie de l’Adon (aujourd’hui le bas de la rue Louis Cristau) ainsi que la chapelle Notre-Dame de la Pitié à Saint Hilaire de Riez.Une promenade donnant sur le port de pêche porte d’ailleurs le nom de Marie de Beaucaire.
En 1622, Louis XIII fera halte pour un soir dans le logis seigneurial de la famille Lézardière situé aujourd’hui rue du général de Gaulle.
Durant la guerre de Vendée, la rivière la Vie offre une géographie idéale pour l’affrontement entre les deux camps : d’une part les marins à Croix de vie qui restent fidèle à la royauté et d’autre part les bourgeois issus du commerce maritime de Saint Gilles partisans de la République et de Napoléon. A cette occasion les deux villages sont rebaptisés : Saint Gilles sera « Port fidèle » et Croix de vie deviendra « Le havre de vie ».
La traversée de la Vie se faisait à gué puis à l’aide d’un bac jusqu’au XIXe siècle. Et après les guerres de Vendée, les deux cités retournent à la concorde mais une nouvelle escarmouche enflamme de nouveau la cité. Un premier pont à une seule arche est construit en 1835 mais un droit de péage est exercé au grand dam des habitants de Croix de vie qui doivent se rendre régulièrement à Saint Gilles sur Vie, centre économique.
Notre lieu de villégiature
Comment appelle t'on les habitants de Saint Gilles Croix de Vie
Saint-Gilles-Croix-de-Vie est une ville française située dans le département de la Vendée et la région des Pays de la Loire. Ses habitants sont appelés les Gillocruciens et les Gillocruciennes.
La pêche à la sardine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est inscrite au Patrimoine culturel immatériel de la France. Elle est fêté tous les ans, au printemps
Le succès de la pêche à la sardine ne se dément pas, encore renforcé par l’invention des procédés de conservation, notamment la technique dite « à l’huile ». On dénombre presque une quinzaine de conserveries sur le secteur. Elles emploient, comme sur quasiment tous les autres territoires sardiniers, essentiellement des femmes.
Une balade sur le sentier des dunes du Jaunay...
Balade le long de l'océan....et découverte du "Pilours", une pause fraîcheur bien agréable
L'origine du mot "Pilours"
Un lieu chargé d'histoire.
Entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez, en contrebas du phare de Grosse-Terre, se trouve le rocher Pilours.
Les interprétations associées à ce nom ne manquent pas. « Les pieds dans le sable sur la grande plage [...] lorsqu'on lève les yeux vers le ciel, on est pile sous la Grande Ourse ».
Bien avant, le cartographe Pierre Garcie Ferrande avait nommé le rocher « Perrourse », en référence à la constellation de la Petite Ourse qui guide les marins. Mais il existe aussi une seconde interprétation venant de la langue celte, pour laquelle Pilours signifie « pilier ».
Photo de la baie de Saint-Gilles