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Mes Balades en France
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Le mur de la Peste

Le mur de la Peste

La muraille de la peste est le témoin de la grande peste de Marseille de 1720 qui fit périr plus de 20% de la population du Comtat.
En 1720, le Grand Saint Antoine, bateau venu du Levant, introduit la peste à Marseille. Très vite, l'épidémie se propage en Provence et atteint Apt.
Pour l'empêcher d'entrer dans le Comtat, le vice-légat du pape fait établir des barrières sanitaires sur ses frontières et construire une muraille en pierre sèche, de Monieux aux Taillades, transformée en fossé dans la traversée de la plaine du Coulon.

Le mur de la Peste
Le mur de la Peste

En 1721, les soldats comtadins empêchent quiconque de passer la "ligne". Mais en août, alors qu'Apt est enfin débarrassée du fléau, la peste se déclare à Avignon. Les troupes françaises remplacent alors les Comtadins le long du mur pour protéger la Provence.
Ainsi, le Comtat qui avait pris à sa charge la construction de la muraille, n'en a gardé le contrôle que quelques mois. Début 1723, lorsque tout danger de contagion est écarté, le mur est abandonné.
Cette peste de Marseille est la dernière d’une sinistre série qui va du XIVème (la peste noire) au XVIIIème siècle. En Provence elle est précédée par les pestes de 1580, 1629, 1649. « Dans l’ancien régime tout homme de 25 ans a, une fois dans sa vie, connu la peste » écrit l'historien Biraben.

En direction du mur de la peste
En direction du mur de la pesteEn direction du mur de la peste
En direction du mur de la pesteEn direction du mur de la peste

En direction du mur de la peste

Depuis 1986, l'association "Pierre Sèche en Vaucluse" a entrepris le relevé du "mur de la peste" et des aménagements qui l'accompagnent, la restitution de parties accessibles aux promeneurs et l’ouverture d’un sentier historique traversant les Monts de Vaucluse.

Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
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Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid
Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid

Le mur de la peste, beau soleil mais mistral très froid

PLus d'informations

Le parcours nous emmène vers Cabrières d'Avignon...

Situé au coeur du pays de la pierre sèche, Cabrières d'Avignon est un très charmant village qui ne manque pas de pittoresque et qui a su gardé son caractère authentique.

Dans la campagne qui entoure le village, vous croiserez quelques bories, sortes d'anciennes habitations paysannes datant pour la plupart des XVII° et XVIII°.

Quelques unes ont été transformées en somptueuses résidences secondaires.

Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste

Histoire du village

ORIGINE DU NOM : Le nom de CABRIERES aurait comme origine, "Capra" et "Cabro" en Provençal, « le pays des chèvres » A partir du 15 ème siècle le village est nommé successivement "Capreris, Capriera, Cabrieras"et "Cabreria"sur la carte du diocèse de Cavaillon au 16éme siècle. On commence à compléter le nom de Cabrières par " du Comtat" ce qui signifie qu'il est la propriété du Saint Siége. - 1918 : La commune prend officiellement le nom de CABRIERES-D’AVIGNON.

HISTOIRE D’EAU

Le seul ruisseau traversant le village est cadastré sous le nom de « Vallat de la Merderie » ou « Merdassier ».
En 1757 ce cours d’eau est régulièrement en crue en hiver ; un pont est construit entre la bourgade et le château.
- 1758 : Les Cabrièrois font creuser la « mine » des Barres (aqueduc souterrain) pour alimenter la fontaine publique édifiée sur la place du village.
- 1801 : Découverte dans le vallon des Beaumillons ou Baumions d’une source, un aqueduc est creusé le long du vallon pour alimenter la fontaine publique.
- 1830 : Découverte de la source de Roye et creusement de la nouvelle « mine » qui alimente encore de nos jours les fontaines du village.
- 1926 : Une crue dans le « Vallat de la Merderie » emporte le lavoir de la Fontanette qui sera reconstruit en 1927 et détruit en 1980 pour la construction d’un transformateur électrique.
- 1953 : Travaux de réfection de la mine des Barres.

Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste
Le mur de la Peste