Nous partons en randonnée à partir de l'emplacement "Canoé Evasion" qui se trouve entre
Lagnes et Fontaine de vaucluse....( carrefour de la D57 et de la D24, entre Fontaine de Vaucluse et Lagnes, à côté du Camping de la Coutelière)
Notre chemin rejoint un canal....
Nous traversons le canal par la droite et prenons le sentier empierré à droite en oubliant celui très à droite, et qui repart parallèle au canal. A la fourche 50m plus loin, poursuivre à droite en légère montée puis aboutir à un croisement en T.
Partir à droite pendant 100m puis prendre à gauche sur un chemin plat. Le sentier va rejoindre une route (chemin des Fayardes), nous traversons et partons en face sur le chemin des Pesades.
Cette voie goudronnée, est jalonnée d'une multitude de constructions en pierres sèches de part et d'autre parfois dans des propriétés privées.
Nous arrivons à Lagnes
Lagnes se tient posé en étage au pied du rocher du Pieï. Le village est dominé par un château du XIII° siècle (remanié au XVI° et XVII°) qui donne une atmosphère très médiévale à Lagnes.
Nous faisons une halte pour nous rafraîchir....
Sur cette petite place ou se trouve un arbre original
Au village, on se balade avec plaisir dans les petites ruelles étroites, bordées de maisons anciennes et généreusement fleuries qui donnent beaucoup de charme au village. Nous passons devant des demeures des XVI° et XVII° siècles ainsi que sous quelques passages couverts.
Lagnes est cité en 1154 : "Lagnas".
Co-seigneurie du XIIIe au XVIe siècle puis indépendance administrative. Du XIe au XIIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait une église, Sancti Joannis de Greso (Saint-Jean du Grès), qui passa ensuite à l’évêque de Cavaillon4.
En 1648, malgré les promesses faites aux habitants souhaitant rester sous l'autorité du Saint-Siège, Innocent X érigea le fief en marquisat, au profit de Louis de Cambis.
En 1720, la peste commence à remonter de Marseille à travers toute la Provence. Pour protéger le Comtat Venaissin des pestiférés de Provence, les communes de la région commence alors la construction d'un mur sur 27 kilomètres, le «mur de la peste» dont certaines parties sont encore visibles sur la commune.
Au XVIIIe siècle, la seigneurie est partagée entre les Cambis et les Fortia qui occupaient deux résidences distinctes, séparées par une cour à l'intérieur de l'enceinte castrale.
Lagnes a été chef-lieu de canton durant la Révolution (du 14 septembre 1791 au 8 Pluviôse an IX (28 janvier 1801)).
En 1838, l'exploitation des gisements ferrugineux de la commune cesse.