On commence à monter
La Tour Bellanda, vestige reconstruit d’une tour fortifiée de la citadelle, surplombe la Baie des Anges.
La destruction de la citadelle de Nice, au printemps 1706, par les troupes et les ingénieurs de Louis XIV, laissa à nu une colline qui avait depuis toujours porté habitat et défenses. Elle eut involontairement une conséquence positive : devenue ville ouverte, Nice allait inventer le tourisme de villégiature.
Ce fut le roi Charles-Félix qui y remédia. Devant l'engouement des touristes pour les flâneries bucoliques, il céda le terrain à la Ville à condition qu'elle y aménageât une promenade publique. En 1828, la Ville confia ce soin à la Royale Chambre de Commerce et d'Agriculture (ancêtre de la Chambre de Commerce et d'Industrie), dont un membre, le grand naturaliste Antoine RISSO, prit en charge le boisement du site, important d'innombrables essences exotiques. Lui succédèrent François BOTTIERI et le baron Louis MILONIS du TOUET, jusqu'à ce que, en 1858, la Royale Chambre remît un parc arboré à la Ville. Ce parc fut à sa lisière embelli par la reconstruction de l'ancienne tour Saint-Elme, dite tour Clerissi (du nom de son propriétaire), puis tour Bellanda, en 1844, tout à fait dans l'esprit des décorations paysagères romantiques.
En 1885, on transforma les ruines du donjon, qui subsistaient encore, en cascade décorative, qui par ailleurs servait de surverse aux bassins de la première adduction d'eau moderne de Nice, celle de Peillon-Sainte-Thècle, construite en 1864-1867.
Le Château, du XIIème siècle, est détruit au XVème ; les fondations sont conservées comme crypte pour la nouvelle église. Après le siège de 1691, une seconde cathédrale est édifiée; celle-ci est en partie rasée, avec la citadelle, au printemps 1706, sur ordre de Louis XIV qui occupait le Comté de Nice ; la colline reste alors propriété de la Couronne. Le 3 mai 1822, le roi Charles-Félix en donne la jouissance à la ville qui, en la reboisant, la réhabilite en parc.
Aujourd'hui ce parc est une promenade très appréciée pour son calme et sa vue panoramique sur tous les quartiers de la ville, le port Lympia et la Baie des Anges.
Panorama grandiose
Le cimetière du Château de Nice est à l’évidence l’un des plus beaux cimetières de France. Il rappelle l’Italie toute proche et les fastes des cimetières monumentaux de Gênes, de Milan ou de Turin. D’une superficie de 14 000 mètres carrés, il offre un panorama de toute la ville. Ses 2 800 tombes sont placées en terrasses, leur style étant assez varié. À côté de l’entrée du cimetière se trouve la chapelle de la Sainte-Trinité et sa façade ocre, bâtie en 1935.
Haute de 92 mètres, cette colline doit son nom au château fort qui y fut bâti au Xème siècle, avant d'être rasé sur ordre de Louis XIV en 1706. A l'origine place forte de la cité antique grecque, le site est aujourd'hui devenu un îlot de verdure comprenant un parc aux essences méditerranéennes, une cascade rocheuse artificielle et les vestiges d'une ancienne cathédrale datant du XIème siècle. Un endroit d'où l'on peut contempler le port de Nice et la Baie des Anges, et où se trouve également le Musée de la Marine dans la Tour Bellanda.
La cascade du château
Ce sont les ruines d'un des donjons du château qui servirent de base pour la construction de cette superbe cascade visible depuis la vieille ville et lecours Saleya. La cascade fût construite en 1885 dans le but dedécorer lacolline du château, mais aussi dans le but de jouer le rôle de sur-verses aux bassins de la première adduction d'eau moderne de Nice. Encore aujourd'hui, la cascade est alimenté par les eaux de la Vésubie.
Moyens de transport
Bus
ligne (T 32) => Cours Saleya - Château de l'Anglais - Cours Saleya
: Tour Bellanda
Tramway
ligne (T1) => Las Planas - Hôpital Pasteur
: NICE - Cathédrale - Vieille Ville