La Cascade se situe près du village d’Agizoux, à 900 mètres d’altitude, entre Solignac-sur-Loire et le Brignon par la départementale 54.
La cascade et la rivière de la Beaume tirent leur nom du bas latin balma, qui signifie « grotte ». Le plateau du massif du Devès, constitué de coulées basaltiques, s'achève dans cette vallée en formant une falaise au pied de laquelle des abris se sont formés : ils ont été occupés dès la préhistoire, comme en témoigne le gisement archéologique de la vallée de la Beaume.
Nous démarrons la découverte tout de suite après le parking....
La cascade est située dans la forêt d'Agizoux, riche en pins maritimes, exceptionnellement acclimatés à cette altitude, et d’ormes champêtres, rares survivants d’une essence décimée par les maladies.
Coulées de lave-La vallée du basalte. Le chemin vous entraîne à travers des parois de roches sombres qui représentent les anciennes coulées de lave constituant le vaste plateau volcanique qui vous surplombe.
Légende
Une légende locale raconte qu'au temps des seigneurs, la fille des châtelains de la Beaume s’était attardée dans la forêt. En traversant la Beaume, elle aperçut dans l’eau l’image du démon. Devenue folle, elle voulut se jeter dans les gorges profondes de la Loire. Or, le diable qu’elle avait cru voir n’était autre qu’un petit chevrier du château que ses parents avaient envoyé à sa recherche. Le chevrier se prit d’affection pour elle et les deux enfants devinrent inséparables.
Un soir, le père évoqua un remède à la folie : beaucoup d’eau froide jetée sur la tête des fous pouvait les guérir. Le lendemain, le petit chevrier, entraîna la jeune fille en haut de la cascade et pour la convaincre de sauter, lui dit : « Je vois l’image de la Sainte Vierge au fond de l’eau. Oh, venez voir comme elle est belle ! » Elle se pencha, le chevrier la saisit et sauta avec elle du haut de la falaise. La Vierge Marie freina leur chute. Lorsque le chevrier reprit connaissance, la jeune fille n’était plus folle. Ils se marièrent et c’est ainsi qu’un petit chevrier devint seigneur de la Beaume.
Elle est le résultat de l’érosion :
les eaux de la rivière Ourzie entaillent
le basalte du plateau et jaillissent du
haut de la falaise pour retomber 27 mètres
plus bas et donner naissance au ruisseau
de la Beaume, affluent de la Loire
C'est le ruisseau qui au cours de son histoire a creusé suffisamment pour ne laisser en place que d'imposantes falaises où dominent les orgues volcaniques. Le site de la cascade témoigne du travail d'usure entamé par le ruisseau sur une masse rocheuse de grande taille où les orgues nous rappellent que le basalte gris a été de la lave en fusion.