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Mes Balades en France
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Le plateau de Perrier (Puy de Dôme)

Le plateau de Perrier (Puy de Dôme)

Le plateau de Perrier (Puy de Dôme)

 

Au sud du département du Puy-de-Dôme, la commune de Perrier est traversée par la Couze Pavin, un affluent de l'Allier.

L'altitude minimale, 410 mètres, se trouve à l'est, là où la Couze Pavin quitte le territoire communal et entre sur celui d'Issoire. L'altitude maximale avec 601 mètres est localisée au nord-ouest, sur le plateau de Pardines, en limite de la commune de Pardines.

Établi en rive gauche de la Couze Pavin, le long de la route départementale (RD) 996, le village de Perrier se situe en distances orthodromiques, quatre kilomètres à l'ouest du centre-ville d'Issoire.

Perrier est connue pour ses grottes troglodytiques, dont une fut habitée jusqu'en 1945

Les 4 millions d’années qui ont été nécessaires à la nature pour créer les coteaux du plateau de Perrier nous permettent d’entrevoir la puissance des coulées de boue et des avalanches de débris provoquées par les volcans.
 

 

Le plateau de Perrier (Puy de Dôme)
Le plateau de Perrier (Puy de Dôme)

Selon l’abbé Mathieu, qui fut le curé de Perrier, 17 familles vivaient dans les grottes au 19ème siècle et à la veille de la seconde guerre mondiale cinq à six familles y étaient encore installées.
Nous pouvons déduire du décryptage du registre paroissial, qui remonte à 1585, que plusieurs centaines de Perriérois vivaient dans les grottes avant la grande peste de 1630.

 

Le plateau de Perrier (Puy de Dôme)

Un relief ruiniforme est né de l’hétérogénéité des matériaux, des cheminées de fée se sont formées, d’autres s’usent en une véritable procession de moines.
Une couche éolienne d’une cinquantaine de centimètres sépare cet ensemble de dépôts, parfois considéré comme un « des plus beaux empilements de lahars du monde », d’une couche fluviatile d’environ 20 mètres d’épaisseur.
Constituée des alluvions déposées par l’Allier et les torrents descendant du Cézallier et des Monts Dore, elle présente des stratifications très nettes qui sont de véritables pages descriptives de l’activité volcanique de la région.

Gabriel-Pierre-Isidore de Guillaumanches-Duboscage (1766-1836), né au château de Perrier en 1766, marquis de Boscage, lieutenant-colonel du régiment des dragons de Kinebourne, et officier de l’état-major de l'armée du feld-maréchal Souworow, en 1794, 1795 et 1796, précédemment officier supérieur des gardes du corps du roi de France, et colonel de sa cavalerie. Il meurt à Nice en 1836.

Vue sur Issoire

Vue sur Issoire